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15 mars 2009

Critique du documentaire « Standard Operating Procedure »

16e0f05d47150c30d5712a743fe0bfe6Le documentaire « Standard Operating Procedure », qui est d'une durée de 2 heures, s’encercle autour du scandale des photographies prisonniers Irakiens à Abou Ghraib. Comme le documentaire précèdent du réalisateur Errol Morris intitulé « The Thin Blue Line », qui a permis de prouver l’innocence d’un condamné à mort, celui-ci nous informe sur tous les atrocités qui ont eu lieu dans la prison irakienne d'Abou Ghraib par les autorités américaines. Ce documentaire avait eu un si grand impact sur la population qu’il avait entraîné des excuses par le président des États-Unis. Durant plusieurs sessions d’interrogations avec la directrice de l’établissement, Janis Karpinski, l’enquêteur des photos, Brent Pack, et quelques membres accusés de la police militaire incluant Lynndie England, Megan Ambhul, et Jeremy Sivits, Errol Morris cherche à savoir tout ce qui se cachait autour de ces photographies horrifiques. J’ai apprécié que les entrevues avec les personnages du documentaires étaient filmées avec un contact très direct et un fond très plate et obscure pour que ces personnes s’adressent directement à nous, les spectateurs, sans qu’on ne soit distrait. Durant toutes les entrevues du documentaire, Morris voulait choquer ses visionnaires en montrant beaucoup de photos très graphiques et horrifiques des prisonniers. La photo qui m’avait choquée le plus était celle lorsque les prisonniers Irakiens était nus et empilés un par dessus l’autres en forme de pyramide avec chacun un sac par dessus leurs têtes. Le choix de musique par Morris était excellent puisque les sons très lourds et effrayants augmentait le suspense pour les visionnaires et amplifiait nos sentiments éprouvés durant tout le documentaire. J’était mécontente  que tous les accusés dans ce scandale parlaient comme s’ils étaient des victimes dans tout ceci et non des personnes qui ont profité des prisonniers d’une manière tortueuse. Ils expliquaient que leur emprisonnement était humiliant et non mérité. Le film « Standard Operating Procedure » m’avait fait réaliser que lorsque les gens dans le service militaire sont naïfs, confus, stressés et en présence de trop de pouvoir ils trouvent réconfort en impliquant plusieurs situations atroces avec leurs prisonniers vulnérables et impuissants sans aucune bonne justification. Ce documentaire vous présentera les preuves des horreurs de la guerre et ces actes immoraux présentés montreront si vous aurez  la capacité à suivre ces sortes d’ordres en temps de guerre.

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